Dans le développement personnel, on apprend à travailler sur soi, à sortir de sa zone de confort, à s’aimer, à avoir confiance en soi, à se connaître, à puiser par soi-même ses propres forces internes.

En réalité, c’est encore un travail individuel, une sorte d’isolement du monde réel pour se retrouver avec soi-même. On se crée une nouvelle carapace, une nouvelle bulle. On est bien dans sa peau, on veut conquérir le monde, mais …

Pour beaucoup, ce travail même d’introspection, sera une nouvelle source de stress, d’anxiété, de solitude, une raison d’abandon et de résilience, parce qu’on ne voit plus le “pourquoi” de tout ça. Un cercle vicieux vous me dîtes ? Savez-vous pourquoi ?

J’ai ma petite idée : parce que, tout simplement, nous avons omis la “variable” “environnement” dans notre travail sur soi. On ne peut pas faire un travail sur soi en omettant le monde réel de l’équation, qu’il soit bon ou mauvais. On n’existe pas seul, right ?

Travailler sur soi est une étape dans notre progression pour trouver sa vraie place dans un tout

Et ce “tout”, doit être pris en compte dans notre “analyse” de soi.

Certains vont me dire que notre environnement est “nocif” et qu’ils avaient besoin de s’en débarrasser pour faire ce genre d’exercice. Certes, je peux comprendre ça. Mais au lieu de s’en “débarrasser”, pourquoi ne pas le “remplacer”, par un autre plus positif ? Le retour dans le monde réel sera facilité, non ? je sais de quoi je parle. Je l’ai vécu en quittant mon ancien travail.

Récemment, j’ai prêté une attention particulière à ce qu’on appelle “la bienveillance”. C’est quoi ça ?

“C’est la capacité à se montrer indulgent et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive”

Je me rappelle quand mon petit frère est arrivé en France, à l’âge de 13 ans. Il venait de quitter le Liban et du jour au lendemain, intégrer une nouvelle école dans un autre pays et devoir parler français tous les jours. Moi j’aimais son petit accent de jeune parlant français et ça m’amusait. Pas lui. Pendant presque 2 ans, il s’est renfermé dans une bulle et je ne l’ai jamais entendu parler français avec moi. Toujours en libanais. Malgré le fait de le pousser à parler français, parfois avec brutalité. Je ne pense pas avoir été bienveillant sur ce coup là, je l’admets.

Quand on demande à quelqu’un d’être en confiance avec nous, il faut qu’il se sente en sécurité, dans un environnement où s’exprimer pour lui, ne va pas déclencher des jugements. Il doit sentir que son entourage est réceptif pour pouvoir partager ce qu’il sent, se sentir accepté pour ce qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses.

Et c’est là le pouvoir de la bienveillance ! Je peux vous le confirmer, je l’applique au travail comme à la maison et je vois les effets sur ma famille, ma femme et mes enfants. Je vois l’évolution de leur travail à l’école, leur confiance en eux qui grandit, leur personnalité qui se confirme, le développement de leur humour et l’auto-dérision sans avoir peur du ridicule (quoi que).

La bienveillance est l’encouragement dont nous avons tous besoin pour atteindre notre propre confiance en soi

Quand nous avons confiance en soi, nous sommes plus ouvert à notre propre acceptation et celle du monde qui nous entoure. Nous occupons notre place et nous jouons notre rôle. Soyons bienveillants et à l’écoute. Au travail, à la maison, avec les amis, même dans la rue avec les inconnus.

Notre accomplissement dépend des autres comme le leur dépend de nous. Nous sommes plus unis que nous le pensons, qu’on le veuille ou pas.

Habib ABI KHALIL – Conseiller – Coach – Entrepreneur. Je travaille avec l’humain, pour développer les entreprises de demain.

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