Le soleil se lève au loin, envoyant ses rayons réchauffer le sable fin de cette plage tranquille. Quant à la mer, elle projette ses vagues, poussées par une brise douce, pour rafraîchir ce sable devenu chaud. Quelle synchronisation naturelle !
Allongé sur mon tapis de plage, je sens ma peau brûler sous les rayons du soleil. Il tape fort aujourd’hui.
J’essaye de me relaxer en ne pensant à rien, ce qui me demande un effort considérable.
Je regarde la mer devant moi. L’eau semble encore fraîche. Les vagues s’abattent sans cesse et arrivent presque à nos pieds. J’attends d’avoir vraiment chaud avant d’aller piquer une tête.
De temps en temps, une brise vient soulager les brûlures. Je la sens mais je ne la vois pas. Je ne l’entends pas, pourtant elle est là.
On avait juste la place de mettre nos 4 tapis sur cette plage bondée. On est collés les uns aux autres. Et moi qui voulait méditer sur le monde !
La plage est certes bondée, mais tout le monde partage le plaisir de se baigner dans l’eau de l’Atlantique. C’est vraiment merveilleux !
Le fils du voisin d’à côté donne un coup de pied dans son ballon et étale du sable sur tout mon tapis. Son père lui dit juste de faire attention. Pas d’excuses.
Ils étaient là avant nous. Ils ont certains privilèges et droits. Ils ont une grande tente, nous, seulement 4 tapis. Nous sommes les nouveaux arrivants.
Je regarde la plage autour de moi et réalise le monde présent. L’inégalité se reflète dans la répartition des places occupées par les grandes familles, les couples, les célibataires, les amis…
Chacun s’est approprié un espace en le délimitant avec des sacs, des tapis, des chaussures. On dirait des chats marquant leur territoire. C’est à moi. Attention, chat méchant !
La possession.
Posséder ce que la nature nous a prêté à tous, c’est la particularité de l’être humain. Il y a ceux qui partagent et ceux qui délimitent.
La vie se résume à cette journée sur cette plage.
Ceux qui arrivent les premiers s’approprient les lieux et ceux qui arrivent plus tard doivent s’adapter aux règles du premier arrivé, premier servi.
La morale de l’histoire est qu’à la fin de la journée, tout le monde partira et la plage se videra. Le soleil se couchera, la mer se calmera et le lendemain, le même cycle recommencera.
Même endroit, même plage, mais avec d’autres joueurs qui, pour certains, se croiront les premiers.
Habib ABI KHALIL – Conseiller – Coach – Entrepreneur. Je travaille avec l’humain, pour développer les entreprises de demain.
Vous aimez mes articles ? N’hésitez pas à les partager autour de vous aussi. MERCI.
0 commentaire