Habitude, quand tu nous tiens.

J’ai l’habitude de prendre toujours mon auto pour me rendre à mes rdvs sur Montréal (J’habite la rive sud)

C’est quand même agréable d’être bien au chaud, assis confortablement, écouter sa musique, être bloqué dans le trafic, sacrer sur les travaux qui n’en finissent plus, tourner en rond pour trouver une place de parking, etc… etc…

Je ne sais plus si c’est si agréable que ça, en fait.

Ce matin, j’ai décidé de faire le trajet en transport en commun. Vous allez rire de moi mais, j’avais comme une crainte. Je m’entendais dire : “Mais tu es sûr ? En auto tu es plus confortable. Dehors il fait -15° ressenti -23°. Les poils de ton nez gèlent déjà.”

J’avoue que j’étais moi-même surpris de ma réaction. Ça fait longtemps que je n’ai pas mis un pied dans un bus ou un métro mais quand même. J’étais comme l’étudiant stressé à passer son examen de fin d’année. N’importe quoi !

C’est là que j’ai réalisé ma dépendance au confort et la découverte de ma ridicule peur au changement, à l’habitude et à la routine.

La routine??? Franchement Habib !

Comme un grand garçon, j’ai pris mon courage à deux mains et me voilà dehors, dans le froid, sous le soleil, habillé chaudement, à attendre le bus. Je me rappelle m’avoir dit : “ça y est, tu es parti, tu l’as fait”. Quel exploit ! (sourire ironique)

Je me suis surpris à regarder autour de moi, à observer les gens qui m’entourent, à laisser des traces dans la neige avec mes bottes, à sentir le soleil qui ébloui ma vue, le froid qui glace mon visage et à découvrir le chemin que j’emprunte régulièrement en auto sous un autre angle. On ne voit pas la même chose quand on est devant le volant, assis sur un siège chauffant.

Finalement, j’étais bien content de ma journée bien remplie. J’ai enchaîné 4 rdvs à 4 endroits différents. J’ai utilisé le bus, le métro et j’ai beaucoup marché aussi. C’était une journée froide mais ensoleillée, une journée comme je les aime.

Chaque chemin a sa particularité.

Chaque chemin te fait vivre une expérience unique. Ce matin, je me suis sorti de mon habitude, j’ai forcé un changement, j’ai cassé ma routine rassurante et je me suis quand même rendu à ma destination sans encombres. Et j’en suis ravi.

Il y a toujours plusieurs chemins pour se rendre d’un point à un autre. A nous de choisir le(s) nôtre(s) et l'(es)apprécier à notre manière.

J’ai réalisé que peu importe ce que je voulais atteindre dans ma vie, peu importe les obstacles que je peux rencontrer, peu importe les craintes que je peux avoir, il y a toujours un moyen.

Il y a toujours un chemin, il y a toujours une expérience à vivre, il y a toujours une nouvelle découverte. J’ai toujours le choix, le choix d’emprunter MON chemin, de choisir ce que je veux faire de ma vie et où je veux me rendre demain.

Habib ABI KHALIL – Conseiller – Coach – Entrepreneur. Je travaille avec l’humain, pour développer les entreprises de demain.

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2 commentaires

Christian Griffard · 5 octobre 2020 à 8h48

J’habite Paris…il y fait un peu moins froid en hiver depuis deux , trois décennies…le froid n’y pique plus les oreilles… à Paris , pour vous déplacer, vous disposez des bus, du métro , du tramway, des Vélib’ (vélo) …mais à Paris je vois des petites gens ( économiquement comme moi encore pour le moment) qui ont pratiquement la voiture de l’année a crédit long ( + assurance, contraventions de toutes sortes, parking hors de prix, embouteillage…etc)… l’opérateur internet n’en reviens pas que je n’aime pas le sport à la télé et je me tape de son bouquet de merde pour le sport ( je pratique un sport ,le wing-shu), je ne regarde pas la télévision, la conseillère à la banque veut me vendre une assurance -bagnole, elle ne comprends pas que j’ai juste une carte pour les transports…je suis convaincu que les habitudes ne sont souvent que de l’aliénation à une manipulation de masse…i.phone, bakets Nike, rollex avant 50 ans pour ne pas avoir louper sa vie, jean’s déchiré au genou…ah! sans cette habitude à procrastiner qu’est-ce que la vie serait belle à l’infini pour moi…enfin, je me soigne, c’est déjà ça.

    habib · 5 octobre 2020 à 12h55

    J’ai habité Paris pendant des années et je n’ai jamais eu besoin d’auto. C’est en déménageant en Banlieue que nous nous sommes trouvés dans l’obligation de le faire. La procrastination est le moment où le cerveau imagine et créé. C’est une façon de voir les choses. 😉

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