Ma petite réflexion du vendredi (sans chiffres ni analyses ou études scientifiques)

Je ne sais pas pour vous mais cette psychose générale autour de ce #covid19 m’amuse un peu.

Pourquoi ?

Parce que depuis le temps qu’on dit qu’il faut :

  • freiner notre consommation (nos ressources ne sont pas illimitées)
  • revoir notre économie et nos systèmes (ils ne sont plus adaptés à notre contexte actuel)
  • arrêter de bouffer tout et n’importe quoi (prendre soin de notre santé, manger sainement et naturel)
  • vivre en harmonie avec notre environnement (arrêter de détruire tout ce qui bouge)
  • etc…

Et qu’on ne fait rien ou presque ou trop lentement parce que ceci ou parce que cela. Toujours des excuses pour jouer avec le temps et continuer à fuir en avant, aveuglement.

Pourquoi ces excuses ?

Parce qu’on ne veut pas sortir de notre confort ou plutôt qu’on ne veut pas prendre le risque de le perdre. On s’y accroche comme s’il était l’oxygène qui sans lui on ne respire plus. On prend alors des actions qui pollue l’air qu’on respire pour sauvegarder un confort virtuel. Une illusion dramatique.

D’ailleurs, quelle est la définition du confort ? Elle est large et individuelle.

« Si je ne peux pas l’avoir, tu ne l’auras pas non plus »

Et voilà notre petit coronavirus qui débarque de nulle part. Un simple virus de la grippe qui chamboule la vie de milliards de gens et les remet tous au même niveau peu importe leurs origines, leurs races, leur pays, leurs religions, …

Ce petit virus nous rappelle oh combien nous sommes fragiles, un colosse aux pieds d’argiles. Vivement qu’on devienne tous des robots et nos organes fabriqués par du métal. Nous serons invulnérables !

« I have a dream ! »

Il remet l’humain face à sa propre réalité et face à un dilemme : sa survie ou son confort.

Que choisir ?

Consciemment, il va choisir son confort et inconsciemment sa survie (il n’a pas le choix, il est programmé pour ça).

L’homme a peur de mourir. Drôle de peur quand on sait d’avance que c’est la destination finale de tous et ça, depuis le premier jour de notre arrivée sur terre !

Que choisir quand on a peur ? Le confort ou la survie ? A votre avis ?

Nous vivons en fuite accélérée en avant, entraînés par une frénésie de tout genre et toujours guidés par la peur primitive de mourir.

L’humain est l’unique être qui a conscience de sa conscience et me fascine de sa fragilité.

Cependant, il se comporte comme l’éléphant qui a peur de la souris (je sais que c’est une légende mais c’est toujours amusant de voir ça dans les dessins animés)

Ce que j’aime dans tout ça ?

C’est de voir que nous sommes capables de vivre au ralenti et voir la terre respirer un peu, enfin. Depuis le temps qu’elle avait besoin d’un air pur, pas pour elle mais pour les autres espèces qu’elle a mises au monde et qu’ils ont le droit de vivre aussi.

Ce petit virus nous rappelle que nous allons tous mourir un jour et nous démontre que nos excuses pour y résister ne valent pas grands choses. Il est temps d’actionner le frein de l’emballement et prendre la voie d’un changement réel pour la survie de tous et pourquoi pas de notre confort commun.

Habib ABI KHALIL – Conseiller – Coach – Entrepreneur. Je travaille avec l’humain, pour développer les entreprises de demain.

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